Réflexologie Plantaire et Maladies Chroniques

Vivre avec une maladie chronique, c’est apprendre à composer… souvent avec la douleur, la fatigue, l’imprévu.
Et si une pratique douce, naturelle et respectueuse de votre rythme pouvait vous aider à mieux traverser ce quotidien ?

Dans cette fiche, découvrez comment la réflexologie plantaire peut devenir un soutien complémentaire pour retrouver un mieux-être durable, sans prétendre remplacer un traitement, mais en prenant soin de tout ce que la médecine ne touche pas toujours.

Comprendre les maladies chroniques

Endométriose, Covid long, fibromyalgie, Sclérose en plaques, fatigue chronique, maladie de Crohn…
Ces maladies ont chacune leurs spécificités, mais elles partagent des réalités communes :

Symptômes fréquents :

  • Épuisement physique ou nerveux

  • Douleurs chroniques ou inflammations

  • Troubles digestifs, hormonaux ou du sommeil

  • Stress persistant, moral en dents de scie

  • Perte de repères, impression de “ne plus se reconnaître”

Le système nerveux est souvent hyperstimulé, les organes sursollicités, la régénération freinée.
La réflexologie n’efface rien, mais peut apaiser, soutenir, aider à “refaire équipe avec soi-même”.

Comment la réflexologie peut accompagner

En stimulant des zones réflexes précises, la réflexologie plantaire soutient le corps dans sa globalité.

Zones souvent concernées selon les profils :

  • Plexus solaire (stress, tensions)

  • Appareil digestif (Crohn, Covid long)

  • Zone pelvienne (endométriose)

  • Surrénales, reins (énergie vitale)

  • Colonne vertébrale (douleurs diffuses)

Effets possibles observés :

  • Apaisement du système nerveux

  • Soulagement des douleurs ou troubles digestifs

  • Amélioration du sommeil

  • Reconnexion à ses sensations corporelles

Témoignage

“C’est le seul moment de la semaine où je sens que mon corps n’est pas contre moi. Rien que ça, ça change tout.”

“Avec ma polyarthrite, je n’arrivais plus à plier certains doigts sans douleur.
Après quelques séances, j’ai retrouvé une mobilité que j’avais perdue depuis des mois. Ça ne guérit pas, mais ça redonne de la marge de confort.”

“Avec le côlon irritable, j’ai appris à vivre avec des douleurs quasi quotidiennes. Après chaque séance, c’est comme si mon ventre retrouvait un peu de paix. Les crampes diminuent, l’inconfort se fait oublier pendant plusieurs jours.”

“Mon transit était au ralenti depuis des années. On m’a parlé de réflexologie sans trop y croire… mais après quelques séances, j’ai senti une vraie différence. Moins de ballonnements, un rythme plus naturel, et surtout une sensation de légèreté retrouvée.”

Conseils pratiques

Le petit conseil d’Audrey :
Et si vous preniez 5 minutes chaque jour pour juste… vous écouter ?
Asseyez-vous, les pieds posés à plat. Inspirez profondément par le nez, expirez lentement par la bouche.
Laissez venir les sensations, sans jugement. Ce moment vous appartient.

Autres gestes simples à intégrer :

  • Prendre le temps de ressentir ce qui se passe dans son corps, au lieu de “tenir bon” en permanence

  • Dire non quand le corps dit stop : se reposer, s’isoler, ralentir

  • Créer un rituel bien-être quotidien : respiration, bain de pieds, silence, auto-massage

👉 La clé ? Se respecter autant que possible, même dans les petites choses.

Quand envisager une séance ?

  •  En phase stable, pour renforcer le terrain
  • Lors des pics de fatigue, douleur ou stress
  • En complément des traitements médicaux

Foire Aux Questions

  • Est‑ce que je peux venir même si je suis en plein traitement médical lourd ?
    Oui, vous pouvez. La réflexologie est complémentaire, non intrusive. Il vaut mieux en parler à votre médecin pour que tout soit coordonné.

  • Combien de temps faut‑il pour voir une amélioration ?
    Cela dépend de votre situation. Certaines personnes sentent déjà un mieux‑être après une ou deux séances ; pour d’autres, un petit cycle est bénéfique.

  • Faut‑il arrêter certains traitements avant la séance ?
    Non. Continuez vos traitements. La réflexologie ne les remplace pas. On adapte simplement la séance à votre état.

  • Y a‑t‑il des contre‑indications ?
    Oui, en cas de phlébite, grippe ou fièvre élevée, troubles aigus non diagnostiqués—il vaut mieux reporter. Une discussion préalable permet d’évaluer.

  • La séance va‑t‑elle fatiguer mon corps davantage ?
    Parfois, oui, le corps peut réagir pendant les 24‑48h après. C’est une phase « réglage ». Cela ne veut pas dire que ça n’a pas marché : souvent c’est un signe que le corps se remet en route.

En rapport avec cette fiche :

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